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Fédération des Corporations du Bois du Haut-Rhin

Travailler comme agenceur

« Dans mon métier, je travaille le bois, mais aussi des matériaux comme le verre, l’aluminium ou des matériaux composites. Il faut aussi bien être adroit de ses mains que savoir programmer des machines à commande numérique. Le métier est plus vaste encore que ce que j’avais imaginé au départ : aménagement de magasins, de bureaux, de maisons... Toutes les réalisations sont uniques. Il faut être créatif. C’est très complet et je m’éclate vraiment bien. »

Menuiserie, ébénisterie, plomberie, carrelage, ameublement et décoration, chacune de ces spécialités peut être le point de départ vers un métier d’agenceur de cuisine ou de salle de bains dont la vocation est l’aménagement de l’espace et la décoration.

Dans une maison ou un appartement, spécialiste des salles de bains ou des cuisines, l’agenceur est avant tout un aménageur d’espaces dédiés. S’il ne les fabrique pas toujours, c’est lui qui conçoit et installe les mobiliers de rangement (placards, plans de travail, étagères…), en intégrant dans son travail les contraintes que représentent les instruments et appareils ménagers obligatoirement présents dans ces pièces : cuisinière, lave- vaisselle, réfrigérateur, évier, baignoire, douche, lavabo…

Après examen des lieux, prise des mesures et première esquisse d’un plan avec emplacement du mobilier, l’agenceur propose des matériaux et des coloris pour soumettre un projet à son client. Il rédige ensuite un devis et adapte son plan si nécessaire. Il assure alors la commande des matériaux et des pièces, organise le chantier et opère la pose ou le montage des éléments, qui sont le plus souvent préfabriqués en atelier et ajustés ensuite aux dimensions voulues.

L’agenceur est responsable de la tenue des délais de réalisation, de la qualité et du respect du montant des travaux fixés par le devis. Le métier n’est pas sédentaire : l’agenceur suit les chantiers et visite fournisseurs et clientèles, et ses horaires sont élastiques, surtout s’il est artisan à son compte.

Source : CIDJ